vendredi 13 juillet 2012

L’ETAPE DU TOUR 2012 (Acte 1)


Ce dernier weekend nous nous avons participé à l’Etape du Tour (Albertville – La Toussuire) la même que les pro ont parcouru hier jeudi. Nous étions huit cyclos, dont six membres du Club d’Orgerus, Florian et moi (quatorze si on compte nos fidèles supportrices).

La plus part avions RDV, vendredi dernier, à Macon pour déjeuner ensemble. Nous sommes arrivés les premiers, donc on a profité pour visiter la vieille cathédrale dont il ne reste que l’entrée et les deux tours…




Après, nous avons filé vers le village départ à Albertville pour prendre nos dossards, puis à Doussard où nous avions le gite (à 20 km d’Annecy et 30 km de la ligne de sortie).

Samedi matin, notre traditionnelle sortie de décontracte. On a choisi de faire le tour au lac d’Annecy. 42 km à rythme TRES calme, ponctué de deux ou trois petites accélérations pour réveiller la machine. Nous avons aussi profité pour prendre quelques photos…






L’après midi, quartier libre, donc nous avons profité pour faire un tour à Annecy…





Et dimanche, à 04h15 avant l’aube, et avec les premières gouttes de pluie, on se levait pour prendre le petit-déj à 04h30, mettre les vélos dans la voiture et aller à Ugine (à 11 km, en faux plat descendant, du lieu de départ).

En arrivant au point de RDV il commença à pleuvoir avec force. Comme nous (Florian et moi) étions les premiers, nous sommes restés dans la voiture (le morale dans les socquettes), après avoir sorti les vélos.

Heureusement la pluie s’est calmée rapidement et on a pu descendre à Albertville sans trop nous mouiller.

Ici, dans les SAS n°3…



Des 9000 inscrits, « seulement » 5688 partants…

Surprenant, mais le rythme de départ était très calme... et le sol mouillé n’expliquait pas tout. Peut être que le fait d’avoir face à nous deux cols HC (La Madeleine et le Glandon-Croix de Fer), un 2ème cat (Mollard) et un 1ère cat (La Toussuire) à calmé un peu les ardeurs…

Comme d’habitude, Florian et moi avions décidé de rester ensemble. Dans notre SAS, Christian est parti comme un rocket et on ne l’a pas vu tout au long de la course et Serge et Gégé sont restés derrière rapidement. Dans le SAS n°2 il y avait Alain et Daniel auxquels on n’a pas vu et, dans un des derniers SAS il y avait Stéphane qui avait des fortes chances de nous rattraper mais que, finalement, n’a pas pu, on verra plus tard pourquoi…

Au 17ème km nous sommes arrivés au pied de la Madeleine (25,5 km de montée avec un % moyen du 6,2%). Nous nous sommes arrêtés pour enlever nos imperméables (même s’il pleuvait encore… quatre goutes).

Nous l’avons monté en 2h01’ sans trop souffrir, malgré quelques km au 8% et même un rampe au ~15%. Mais bon, on était encore frais… dans tous les sens du terme !

Au sommet, nous avons mangé un peu et, au passage, j’ai résolu un petit problème technique avec ma manette (elle avait bougé et quand je l’ai mise dans la bonne position le câble s’est déconnecté donc je ne pouvais mettre le gros plateau… pas trop gênant quand on monte, un peu plus en descente ;-). J’ai résolu l’incident en moins de deux minutes (ce n’était pas la première fois que cela m’arrivait, mais je peux vous assurer que ça ne se reproduira plus car j’ai l’ai serré comme un malade… elle a peu de chances de bouger maintenant ;-)

On est descendus calmement. La descente était assez technique et le sol un peu piégeur car il était partialement mouillé. Ensuite, dix km de plat et on abordait la deuxième montée de la journée (le Glandon, du côté qu’on descend sur la Marmotte).

Le soleil était sorti et, avec l’évaporation de l’eau de pluie la chaleur était suffocante, c’était comme pédaler dans une marmite. Florian, qui avait déjà souffert sur la Madeleine a eu un coup de chaleur et a essayé de me libérer de mes « obligations » de coéquipier.

Bien évidemment, je suis resté avec lui (c’était hors de question de lui laisser tout seul si loin de la ligne d’arrivée). Donc j’ai marqué un rythme très cool (c’est bien d’avoir un 34-28 en montagne ;-), lui conseillé de prendre le peu d’ombres qu’on pouvait retrouver sur la route et, même, lui rappeler de boire régulièrement…

Heureusement, dès qu’on a commencé à gagner de l’hauteur, on a eu un peu d’air frais et il s’est remis… J’ai continué à marquer le rythme et, de cette façon, nous sommes arrivés au quatre derniers km de l’ascension (je dirais que les plus durs que j’ai monté jusqu’à maintenant). Des pourcentages entre 10-11% après 18 km d’ascension, presque à 2000 m d’hauteur… Terrible !

Au sommet (après 1h52’ d’ascension) il ne restait que 4 km en faux plat montant pour atteindre la Croix de Fer, mais j’étais tellement cuit que je n’ai pas pu enlever mon 28 et… malgré tout, Florian avait des problèmes pour me suivre…

Au moins, on avait un paysage génial…





Courte descente jusqu’au pied du Mollard (5,7 km au 6,9%), le col le plus facile de la journée. Mais dans la première pente, Florian a eu des crampes… Après s’avoir remis, avec la collaboration « très professionnelle » de la Gendarmerie, nous avons continué sans plus d’incidents jusqu’au sommet.

Un peu d’eau et on a enfilé la descente, avec beaucoup de prudence, car comme on a pu voir hier avec Pierre Rolland, c’était très facile de tomber.

Nous sommes arrivés à St. Jean de Maurienne (au pied de la Toussuire) un peu avant 14h30 avec un beau soleil et une température presque caniculaire. Il ne restait que 17 km d’une montée qui m’a beaucoup rappelée celle du Télégraphe avec un pourcentage très régulier ~7%.

Et avec la chaleur, Florian a eu un coup de moins bien… Il m’a « libéré » une 2ème fois mais je suis resté avec lui. Cependant, j’ai changé de tactique, je me suis avancé un peu mais essayant de rester à sa portée en point de référence visuel… Je savais que, à mesure qu’on s’approcherait de l’arrivée il gagnerait de la « force », ceci dit, je commençais à sentir aussi la fatigue…





En effet, quand je me suis arrêté pour prendre de l’eau vers la moitié de la montée, il m’a joint et on a continué ainsi ensemble jusqu’à la ligne d’arrivée.

Bon, c’est vrai qu’on ne montait pas très vite (nous avons été dépassées par beaucoup de cyclos) et, mauvaise chance, à trois km de l’arrivée, j’ai crevé de l’arrière. Heureusement, c’était une crevaison lente qui m’a permis d’arriver sans avoir à réparer.

Là-haut, on était attendus par Daniel, Christian et Alain. Serge, Gégé et Stéphane sont arrivés plus tard. Stéphane, qui débute sur la route (il vient du VTT) avec des crampes jusqu’aux sourcils. Il faut dire que la « bête » avait mis un 39-25 !!! (plus que Wiggins qui l’a réalisé avec un 38-25).

Il ne restait que faire la descente jusqu’à St. Jean de Maurienne où nous étions attendus par nos fidèles supportrices…

Si on parle de résultats, Florian et moi avons franchi la ligne avec 8h58’ (1647 sur 4422 arrivants). Finalement, on a été un peu surpris de ne pas trop perdre sur la dernière montée car au sommet de la Madeleine nous étions au poste 1455.

Mais le plus important est que nous avons passé une super-journée de cyclotourisme sur une des étapes reines du Tour de France (152 km avec 4890 m de dénivelée). Presque aussi dure qu’une Marmotte.

Et pour finir, les vidéos sur quelques points de passage…  

Bonne Route

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